Départ pour Madagascar le 6 avril

De peur des bouchons sur St Denis, je pars à 5h45 du matin pour l'aéroport, mon avion étant à 10h20... circulation très fluide et à 7h je suis déjà arrivée, à la recherche du parking longue durée. Après avoir fait trois fois le tour de l'aéroport, je finis par me stationner au parking courte durée et aller me renseigner à l'accueil... pppfff j'suis blonde hein ! en fait, il n'y a pas de panneau indiquant le parking LD et il faut prendre la direction du frêt ! bien sûr ! c'est évident !

Bon, enregistrement de mon bagage, petit-déjeuner, passage des contrôles et arrivée en salle d'embarquement à 8h30.

A 9h20, une annonce nous prévient que notre avion pour Tananarive aura 3h de retard, donc départ à 13h35... et que  nous avons généreusement droit à une boisson gratuite, La grogne commence ! nous sommes confinés en salle d'embarquement et ne pouvons rien faire ! Je ne peux pas prévenir Josée, la directrice de l'école qui vient me chercher à Tana, je n'ai pas son téléphone ! j'envoie un texto à Stéphane lui demandant de prévenir Josée. Il m'appelle pour me dire qu'il n'arrive pas à la joindre non plus... qu'il essaie depuis le matin en vain ! bon, elle est bonne pour attendre mon arrivée !

Enfin, trois heures plus tard, nous embarquons. Au moment de décoller, le commandant de bord nous informe que nous allons avoir du retard en raison d'un passager non embarqué et dont il faut descendre les bagages... bref au total, nous partirons avec 4h05 de retard, furieux !

A bord, un en-cas froid, un friand à vomir, un muffin et un kit-kat... c'est mieux que rien mais c'est pas bon ! et nous arrivons sans autre souci à Ivato. Là il faut passer les multiples contrôles, les formalités diverses et variées pour le visa etc. prise de température, et au final, juste avant de sortir, nouveau contrôle des bagages... un porteur me prend ma valise et me dirige vers l'ultime tapis roulant de contrôle puis m'accompagne dehors. Une foule est massée à la porte des arrivées et je cherche désespérément Josée... et non je ne la vois pas... je n'ai qu'une hâte, sortir de cet aéroport où je traîne déjà depuis une heure ! et soudain, je vois arriver Stéphane ! ooooouuuuuuffffffff ! nous nous retrouvons avec grand plaisir ! il me dit que Josée m'a vue au contrôle et qu'elle est partie me chercher de l'autre côté, d'ailleurs, elle arrive au loin. Un énorme soupir de soulagement me sort de la poitrine !! ça fait 4h que Stéphane a retrouvé Josée, dormant sur un banc à l'extérieur de l'aéroport... et qu'ils travaillent ensemble sur différents problèmes de l'école en m'attendant. Il faut dire que ça fait plus d'un an qu'ils ne s'étaient pas revus, et ils avaient beaucoup de choses à se dire.

Bon, départ d'Ivato pour Tananarive, à 16h donc en pleins embouteillages.... la circulation à Tana est indescriptible ! ça grouille dans tous les sens ! mais grouiller vraiment ! je ne sais pas comment on peut vivre dans cette ville... pas loin de trois heures d'embouteillages plus tard et un change d'argent de la main à la main dans la rue (1 euro = 3.900 ariarys), Stéphane nous dépose enfin à notre hôtel ! je suis exténuée déjà, et je tremble de la tête aux pieds... Après avoir déposé nos bagages à l'hôtel où Josée et moi partageons la même chambre avec chacune un lit de 2m x2m..., procédé à quelques ablutions, nous prenons un taxi, une vieille 4L dont les portes sont disjointes, la boîte de vitesse hurle à chaque changement, le clignotant fait un bruit de sirène... le folklore ! et rejoignons Stéphane au Café de la Gare pour souper, lui s'étant rendu rapidement (...) à son travail entre temps.

Enfin, une bonne bière plus tard et un vrai repas je parviens un peu à me décontracter...

Bon, ben ça commence bien ! demain c'est le taxi-brousse et j'appréhende ! mais c'est l'aventure hein et je l'ai voulue !